Cette partie est dédiée à vous présenter de manière synthétique ce qu'est ce syndrome en recoupant plusieurs références. On ne peut pas évoquer le sujet sans comprendre et appréhender ce qu'est un Burn Out.
C'est pour cela que depuis 4 ans et chaque année, nous organisons une conférence atelier sur le thème
"BURN OUT,
Cette conférence explique ce qu'est réellement cette souffrance afin de mieux se situer. Dès les premiers signes, il ne faut pas attendre de vivre l'effondrement....
Le syndrome a commencé à être étudié par les scientifiques, il plus de 40 ans en France et surtout dans les pays Anglo-saxons. Une définition a pu être rédigée pour mettre des mots sur cette souffrance. Les pays Anglo-saxons ainsi que les pays scandinaves sont les plus avancés en matière de prévention notamment. Rappelons, les différentes études réalisées :
Les états d’épuisement au travail (Claude Veil, 1959)
C'est à cette période que le terme apparaît. : « burn out » : consumé de l’intérieur (« cramé »).
Ce terme est utilisé spontanément (argot) par soignants ou bénévoles pour parler de collègues surmenés et devenus cyniques vis-à-vis des personnes qu’ils prenaient en charge (et avec souvent recours addictifs POUR TENIR).
C'est à la fois une réalité sociale constatée et u ne entité clinique contestée notamment par la méfiance de la communauté scientifique (« pop psychologie », concept fourre-tout ).
Trois définitions en résultent, à savoir :
«Leurs ressources internes en viennent à se consumer comme sous l'action des flammes, ne laissant qu'un vide immense à l'intérieur, même si l’enveloppe externe semble plus ou moins intacte».
«Une incapacité d’adaptation de l’intervenant à un niveau de stress émotionnel continu causé par l’environnement de travail ».
« En épuisement extrême des ressources internes de l’individu et la diminution de son énergie, de sa vitalité et de sa capacité à fonctionner, qui résultent d’un effort soutenu déployé par cet individu pour atteindre un but irréalisable, et ce, en contexte de travail, plus particulièrement dans les professions d’aide ».
Souvent Le BURN OUT est associé au travail car il represente 75 % des cas. Toutefois, il faut aussi considérer qu’il existe d'autres formes via d'autres causes qui sont :
Voici quelques informations chiffrées de 2022 qui va vous permettre de mesurer la gravité de la situation.
Une réelle prise de conscience est nécessaire et incontournable !
Le nombre de cas est en forte hausse depuis plus de 2 ans ! C’est une situation plus qu’alarmante !
D’après un sondage OpinionWay mené pour le cabinet Empreinte Humaine d’octobre 2021 et une étude de My Happy Job de Septembre 2021, le taux de burn-out dans les entreprises a plus que doublé en un an.
En 2022, les chiffres ne sont pas plus favorables selon le baromètre d’OpinionWay –Empreinte humaine. Ils offrent à voir des chiffres encore plus alarmants (cf. infographie ci-contre).
Pourtant et même s’il y a eu des évolutions depuis 2016, la France reste en retard sur le sujet et des sur des évolutions managériales et sociétales majeures. A contrario de certains pays scandinaves ou encore le Canada ou bien nos voisins belges qui sont plus avancés.
En France, la situation est consternante surtout quand on va voit l’extrême souffrance que cela peut produire avec parfois des séquelles.
Nous ne le répéterons jamais assez que la santé est essentielle à la vie plus que tout le reste. C’est un pilier de l’existence.
Les humains sont des êtres vivants pas des machines à produire. Nous avons toutes et tous des ressources mais elles ne sont pas illimitées. Le rendement ne doit plus être au cœur de notre société. C’est aussi cela le changement attendu d’après la pandémie.
Tant que les mentalités, les relations humaines et le rapport au travail ne changeront pas, il sera difficile de voir la tendance évoluer vers le mieux.
Il faudra toujours plus de PREVENTION, de SENSIBILISATION, D’INFORMATIONS ET SURTOUT DE L’ACCOMPAGNEMENT pour une meilleure prise en charge du BURN OUT.
C’est malheureux de le dire mais on ne le comprend que quand on l’a vécu. Il ne faut pas attendre d’être touché directement ou indirectement pour se sentir concerné. Tout autour de nous, nous avons certainement une personne, un amie, un proche qui est en train de vivre un BURN OUT sévère.
Cela fait plusieurs années que EFABO13 se bat pour que le BURN OUT ne soit plus un tabou, que cette souffrance soit reconnue, sans façade, ni hypocrisie. Nous travaillons avec les maigres moyens que nous disposons mais nous tenons bon pour les personnes en souffrance.
L'ouest de l'Etang de Berre et l'ensemble des acteurs du 13 doivent se mettre autour d'une table afin de mettre en place une prise en charge pluridisciplinaires efficace.
COMPRENDRE puis AGIR POUR MIEUX REBONDIR !
Selon les recherches cliniques et épidémiologiques utilisant le MBI :
• à l'époque des 1° observations : conçu comme un syndrome psychologique spécifique aux professions « aidantes » (soignants, secouristes, pompiers, bénévoles associations, assistants sociaux, éducateurs, enseignants…) ;
• Extension des risques de BURN OUT à l'ensemble des individus au travail, quelle que soit leur activité (ce n’est plus un « syndrome de métier »), voire même hors activité professionnelle (travail des aidants familiaux) ;
• Mise à jour des facteurs organisationnels +++ qui agissent sur chacune des dimensions
de ce syndrome.
Test CBI (Copenhagen Burnout Inventory, Kristensen et al., 2005)
Le test CBI explore trois dimensions du burnout: l'épuisement personnel, l'épuisement professionnel et l'épuisement relationnel. Les qualités psychométriques du test en font un bon outil de diagnostic et de prévention.
Ce test n'a d'autre vocation que de vous permettre une auto-évaluation prudente de votre état d'épuisement professionnel. Le résultat n'a en aucun cas valeur de diagnostic médical.
Il peut toutefois vous renseigner quant à l'opportunité de chercher une aide médicale et/ou psychothérapeutique.
Ci-dessous le lien où vous pourrez retrouver les tests en ligne :
TEST MASLACH : www.masef.com/scores/burnoutsyndromeechellembi.html
TEST CBI : www.sfmu.org/calculateurs/burnout.html
Risque suicidaire ;
Gravité du tableau d’épuisement et risque somatique ;
Si besoin d’hospitalisation, préférer en première intention les Unités d’accueil de crises (et non les services de psychiatrie conventionnels).
ENSEMBLE pour être à votre écoute, pour répondre à vos questions et pour échanger avec vous.
Où nous trouver :
Siège social :
L'OREE DU PARC
16 Rue Manon des Sources
13800 ISTRES, France
Rendez-vous individuel en présentiel
uniquement à la :
Maison Régionale de Santé - ISTRES
Place Champollion
13800 ISTRES
Tél : 04 13 29 56 10